Je devrais néanmoins commencer par quelques enjeux techniques sur le terrain pour expliquer ce qu’est le Power Query Formula Language (ou M comme tout le monde l’appelle maintenant) et ce qu’il peut et ne peut pas faire.
M est un langage fonctionnel. Il n’est certainement pas conçu pour effectuer une programmation à usage général. En effet, les programmeurs aguerris chercheront en vain des structures et des techniques de codage qui sont au cœur d’autres langages.
Au risque de froisser les puristes de la programmation, je préfère présenter M aux débutants comme étant un langage fonctionnel de trois manières :
- Il existe pour exécuter une fonction simple qui est de charger et de transformer des données.
- Il est construit sur un recueil de plus de 700 fonctions intégrées, dont chacune est conçue pour effectuer un chargement de données spécifique et/ou une logique de transformation.
- Il existe sous la forme d’une série d’une ou plusieurs fonctions, dont chacune calcule un ensemble de valeurs d’entrée en une seule valeur de sortie.
Pour compléter l’introduction éclair, vous devez également savoir que
- M est sensible à la casse, vous devez donc être très prudent lorsque vous saisissez des mots-clés de fonction et des noms de variables.
- M est fortement typé, ce qui signifie que vous devez respecter le noyau
types d’éléments de données utilisés et les convertir dans le type approprié si nécessaire. M ne le fera pas automatiquement pour vous.
- M est construit sur un ensemble de mots-clés, d’opérateurs et de ponctuateurs.
Je ne veux pas devenir trop technique à ce stade. Néanmoins, j’espère qu’une vue d’ensemble de haut niveau vous préparera à certaines des approches que vous apprendrez plus loin dans ce chapitre.